Le loup gris a été impitoyablement chassé en Amérique du Nord en raison des dommages qu’il cause chez les éleveurs. Or, c’est une mauvaise stratégie, selon une étude dirigée par C. Cormack Gates, de l’Université de Calgary.
On atteint certes un bénéfice à court terme en tuant les loups, mais on ne diminue en rien la volonté des autres, dans les années qui suivent, de continuer à s’attaquer aux moutons et aux autres bêtes d’élevage.
Il faut se rappeler que les loups ont été réintroduits dans l’Ouest de l’Amérique du Nord ces dernières années, et que leur population atteint maintenant les 5000. Résultat : cela coûterait moins cher aux autorités de compenser les éleveurs pour leurs pertes que de continuer à chasser les loups.
Cyberpresse